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L'INTERNET ET LA CREATION D'EMPLOIS
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Depuis 1994, les Nouvelles technologies de
l'information (NTIC) ont créé, selon le Bureau d'informations et de prévisions
économiques (Bipe), plus de 100 000 emplois en France. Aujourd'hui plus de 600 000
personnes, soit 2,9 % de la population active, travaillent dans ce secteur.
Sur
les trois années à venir, 74 000 à 145 000 emplois pourraient selon le Bipe, être
créés chaque année. La France rattrape ainsi son retard.
Rappelons
que la nouvelle économie employait en 1998, quatre fois plus de personnes aux Etats-Unis
qu'en France, Allemagne,Grande-Bretagne, Italie, Espagne et Irlande réunis. |
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L'Internet devrait employer 10 millions
de personnes d'ici 2003 |
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La Net économie emploiera plus de dix millions de
personnes d'ici 2003 aux Etats-Unis et en Europe (France, Allemagne, Grande-Bretagne,
Italie, Espagne et Irlande), selon une étude du cabinet américain Andersen Consulting.
Les Etats-Unis restent les plus avancés dans ce secteur --en termes d'emploi et de
chiffre d'affaires-- mais l'écart se réduit de plus en plus avec l'Europe, poursuit
l'étude.
En 1998, le
secteur employait quatre fois plus de personnes aux Etats-Unis (2,1 millions) que dans les
six pays européens étudiés (517.000). Ce ratio devrait être ramené à moins de deux
à un d'ici 2003, ajoute Andersen Consulting. De la même manière, l'Internet devrait
représenter un chiffre d'affaires de 597 milliards de dollars dans les six pays
européens d'ici 2003, soit la moitié de celui des Etats-Unis (1.230 milliards).
L'an
dernier, il a généré 132 milliards de dollars en Europe, soit un quart du total
américain (507 milliards). En 2002, l'Internet aura créé 5,8 millions d'emplois directs
--sociétés Internet pures, fournisseurs d'accès, portails, consultants web-- aux
Etats-Unis et trois millions parmi les six pays européens. S'y ajouteront quelque 1,2
millions d'emplois liés à l'internet dans d'autres industries |
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France Télécom va
déployer 3.000 bornes publiques internet en 2000 |
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France Télécom ambitionne de déployer d'ici à la fin de l'année
sur l'ensemble du territoire plus de 3.000 bornes publiques d'accès à internet, au
fonctionnement comparable à celui des cabines téléphoniques traditionnelles. Quelque
500 de ces bornes "Netanoo" ont déjà été mises en place à titre
expérimental depuis avril dans des lieux publics prisés des jeunes ou des touristes:
cybercafés, universités, collectivités locales (offices de tourisme, mairies) ou encore
dans des galeries commerciales, hôtels et centre d'affaires.
"Nous en visons plus
de 3.000 avant la fin 2000", a déclaré à l'AFP François-René Germain,
responsable du projet et directeur du marketing publiphonie et cartes de France Télécom.
"Il faut occuper le terrain très rapidement. Ces sites, si on ne les prend pas
maintenant, d'autres les prendront", a-t-il ajouté, en allusion à d'autres bornes
déjà mises en place, à moindre échelle, par des entreprises privées (Cyberdeck) ou
institutionnelles (La Poste, RATP).
Le principe de
"Netanoo" se veut en tous points comparable à celui d'une cabine publique
classique, où le téléphone est remplacé par l'ordinateur. L'accès à internet s'y
fait au moyen de la même télécarte à tarifs modulés (0,97 franc TTC la minute pour 50
minutes, 0,81 franc laminute pour 2 heures). "A partir du premier semestre 2001, le
paiement devrait pouvoir s'effectuer aussi par carte bancaire ou carte France Télécom.
A terme, on fera peut-être
de l'e-commerce", estime François-René Germain. Une fois la connexion établie, les
bornes "Netanoo", équipées du moteur de recherche Voila, présentent une page
d'accueil variant selon la localisation de la borne. De là, l'internaute doit pouvoir
consulter son e-mail, surfer de façon classique sur l'internet ou choisir dans un bouquet
de 17 sites thématiques (actualité, culture, météo, etc...) et de 4 liens locaux
prédéfinis, toujours selon l'endroit. [AFP] |
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(Source Benchmark Group http://www.journaldunet.com ) |
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